Une proposition de loi   visant à interdire l'exploration et l'exploitation des huiles et gaz de schistes non conventionnels a été proposée par des parlementaires dont   Les Échos   se sont fait l'écho. Le texte souligne les dangers des techniques utilisées sur l'environnementaux. Un rapport d'étape devrait être publié le 15 avril en ce sens.

Sous ces motifs, José Vasquez, coprésident de l'association Canopée, association pour le développement durable et la sobriété de consommation des énergies, et sept militants, ont profité hier matin du marché Ruthénois, pour mobiliser la population en vue de manifester le 17 avril prochain.

Aussi, le but des militants contre les gaz de schistes est d'appeler à un débat sur les transactions énergétiques. Quoiqu'il advienne, José Vasquez poursuivra la lutte contre l'exploration des gaz de schistes car  « même si l'interdiction d'explorer est validée, ce n'est qu'un sursis de 5 ou 10 ans car notre addiction à la consommation pétrolière est forte ».

  Un bus au départ de Rodez en direction de Nant est prévu pour ceux qui souhaitent manifester leur refus de l'exploration des gaz de schistes et la demande d'abrogation du permis de Nant. Le rassemblement aura lieu à midi, place de Nant. José Vasquez et tous les militants se posent aujourd'hui une question :  « Pourquoi avoir attendu les premiers permis d'exploration pour proposer une loi ? »

  Le ministère français en charge de l'Écologie a donné en 2010 de premiers permis d'exploration couvrant déjà plus de 1 % du territoire, des schistes du bassin sédimentaire de 4 400 km2   situé sous le plateau du Larzac.  

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